Et pourtant, il n’est pas avare de réflexion (http://www.lefigaro.fr/environnement/2009/11/28/01029-20091128ARTFIG00167--l-ecologie-des-verts-c-est-la-philosophie-du-declin-.php) sur le questionnement environnemental actuel en matière de réchauffement climatique. Claude Allègre attendait de Copenhague : « Qu'on y prenne des mesures efficaces et positives pour éviter le dégagement de CO2, mais je crains l'échec dès lors que l'approche demeure mauvaise : le cercle vicieux des interdictions et des quotas. Les Américains ont fait quelque chose dont personne n'a parlé. Ils ont signé un accord avec les Chinois pour faire un centre de recherche ciblé sur la séquestration du CO2. Démarche positive et logique : il serait stupide de se priver des réserves de charbon. Dans le même esprit, l'Europe pourrait proposer un programme nucléaire dont nous serions, soit dit en passant, les leaders. Les centrales de quatrième génération utilisant 98 % de l'uranium, et non pas 1 % comme avec les centrales classiques. »
Mais les « climato-sceptiques » ont aussi une responsabilité ne serait-ce que du fait que « ce n'est pas chez nous, mais dans les pays pauvres, que l'on trouvera les victimes du réchauffement climatique. Nous avons, dans les pays d'Europe occidentale, les moyens de nous protéger de ses effets. Mais ailleurs ? » (http://buslain.blogspot.com/2009/12/que-pensez-des-climato-sceptiques.html)
En fait, le grand invité absent à ce sommet était la « Biogée », en un mot, « la vie et la Terre. C'est un pays dont nous sommes tous issus. »
Car, l’une des ruptures majeures qui caractérise notre monde contemporain : « c’est la disparition de la majorité paysanne ». Or, comme le souligne Michel Serres : «la bête rurale n'est pas la même que la bête urbaine, ce n'est pas le même "être au monde"... Et notre époque connaît bien d'autres ruptures. Dans des domaines aussi variés et importants que l'habitat, l'espérance de vie, la démographie, les communications, tout est véritablement en train de se transformer. Mais il y a une chose qui n'a pas changé, ce sont nos institutions. Et vous voudriez que cela n'explose pas ? Avec des instances gouvernementales prévues pour un milliard d'habitants quand nous sommes six milliards et demi ; pour des paysans quand nous sommes tous dans la ville ; pour des gens qui mouraient à 30 ans quand nous devenons centenaires ? »
En somme, il faut modifier les institutions en reconfigurant le profil de deux groupes de personnes qui sont en jeu : « un groupe d'experts qui savent mais qui ne sont pas élus, et un groupe d'élus qui ne savent pas. Pour avancer, il faudra inventer une reconfiguration de ces deux profils. Celui du politique comme celui du scientifique, dont l'implication dans la vie de la cité est aujourd'hui absolument nécessaire. »
Dans l’immédiat, l’opinion publique des États présents au Sommet de Copenhague qui a entendu la mise en garde alarmiste « après, il sera trop tard », va-t-elle devoir décompter les jours du calendrier des Mayas jusqu’à la fin des temps prévue le 20 décembre 2012 (http://www.lexpress.to/archives/4510/)?
Plus modestement, les Français, «se demandent comment se passer de leur bagnole, chauffer leur maison et faire mieux manger leurs gamins. Et derrière l'énorme nuage de fumée que dégage le greenwashing, Sarkozy et ses acolytes ne voient plus guère cette réalité là.»( http://www.marianne2.fr/Copenhague-finalement,-on-est-tous-foutus-!_a183197.html)
En attendant, la société civile du Web concourt sur le thème de l’environnement :
La conscience du Bleuet
-
« Les voici les p’tits « Bleuets » Les Bleuets couleur des cieux Ils vont
jolis, gais et coquets, Car ils n’ont pas froid aux yeux. En avant partez
joyeux ...
[Infographie] 10 ans de Creative Commons
-
Cette semaine, Creative Commons fête ses dix ans dans le monde entier. Une
décennie d'alternative à une vision maximaliste de la propriété
intellectuelle q...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire