Dans son communiqué, «Al-Qaïda dans la péninsule arabique» revendique « la paternité technique de l’engin perfectionné » qu’elle a fourni à son «frère nigérian» Umar Farouk Abdulmutallab, l'auteur de l'attentat raté. Ce dernier n’a réussi qu’à se faire calciner une partie de sa cuisse. Divine providence… ?
Cette même organisation terroriste islamiste profite de l’occasion médiatique pour lancer une œillade jouissive en rappel à la fusillade du 5 novembre 2009 perpétrée sur la base militaire de Fort Hood, dans le Texas, par le psychiatre militaire Nidal Hassan, et demander ainsi «aux soldats musulmans dans les armées ennemies de se repentir et de tuer des "croisés" en suivant cet exemple».
Dans le même temps, religieux et adeptes d’un modèle d'émancipation démocratique de type occidental continuent à mener une danse autant sanguinaire qu’ambiguë dans l’Iran des ayatollahs. La légitimité des urnes affronte la contestation de la rue et d’une opinion jeune et frustrée.
L’internet et
l’ensemble des médias sociaux témoignent de la profusion de sang qui jaillit de la répression des manifestations en Iran. Les images sont crues mais bien réelles :
Un
concert de protestation et d’indignation monte des grands États démocratiques occidentaux : les États-Unis par la voix de Barack Obama depuis sa villégiature hawaïenne, la Grande-Bretagne, l’Allemagne, et jusqu’à la Russie, partenaire économique et conseiller traditionnel de Téhéran qui en appelle à plus de «retenue» pendant que le porte-parole du ministère des affaires étrangères français a renouvelé "sa grande anxiété et sa condamnation des arrestations arbitraires et des violences commises contre de simples manifestants". "L'aggravation de la répression ne mène nulle part", a-t-il souligné.
Il faudra attendre le retour des vacances présidentielles au Maroc pour que la France fixe officiellement le degré suprême de sa compassion indignée…
Pendant ce temps, les émules de Dark Vador ont enfilé leur panoplie de tueurs animés par la fanatisme froid, intelligent, calculateur d’un intégrisme guerrier et religieux qui poursuit sa croisade planétaire. La démocratie occidentale est une nouvelle fois piégée dans ses fondements car elle se voit faire le lit de ses ennemis alors que la théocratie islamique a engendré des martyrs de la liberté.
Étrange et terrifiant paradoxe qui porte la dynamique de ces anges de la mort.
Alors on en revient à penser à
renforcer les dispositifs sécuritaires, à pourchasser les fanatiques d’un réseau nébuleux et les internautes observent l’écran de leur pc comme le
panoptique de leur liberté assiégée.
Dehors, il fait un sale temps pour la démocratie, la liberté et la fraternité entre les peuples.
Alors courage,
«Que la Force soit avec toi !»Wii, wii, il faut bien tenir les manettes...
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